J'ai été frappée par le résumé de la quatrième de couverture de ce roman. C'est donc sans hésitation que j'ai pris le livre, demandé une dédicace à l'auteur (qui a gagné le prix Sésame pour Premier Chagrin), et que je suis repartie, livre en main.
Et je n'ai pas été déçue !
Le père de Sylvia meurt dans un accident de voiture alors qu'il est au téléphone avec sa fille. Sylvia passe alors de fille au père toujours absent à fille au père mort.
A dix-sept ans, elle semble être la seule capable de faire face, celle sur qui sa mère et ses deux petites soeur peuvent compter : pragmatique. Indéboulonnable. Fiable. Comme son père.
On suit tout au long du roman les pensées de Sylvia, toutes les questions qu'elle se pose sur son père, sur la relation qu'elle avait ou n'avait pas avec lui, sa révolte et sa tristesse face à cette mort brutale, sa colère, contre elle même et contre lui, à qui elle parle sans cesse, depuis. On découvre sa façon de gérer les évènements, tiraillée entre son chagrin et les joies de la vie quand on a 17 ans.
Difficile d'en dire plus sur ce roman sans en dire trop, j'ai vraiment adoré la façon dont l'histoire est racontée.
Comme me l'a écrit Eva Kavian "Préparez quelques mouchoirs, même si ce roman, finalement, n'est pas si triste..."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire